VMware : un exploit PoC est en ligne pour la vulnérabilité CVE-2022-22972
Plusieurs produits VMware doivent être mis à jour en urgence, car le code d'un exploit PoC est disponible et il permet à un attaquant d'outrepasser l'authentification et bénéficier des privilèges d'administrateur. Faisons le point.
Cette faille de sécurité critique, associée à la référence CVE-2022-22972, affecte les produits suivants de chez VMware : Workspace ONE Access, VMware Identity Manager (vIDM), et VMware vRealize Automation. L'entreprise américaine a mis en ligne plusieurs mises à jour de sécurité afin de patcher ces produits.
Les chercheurs en sécurité d'Horizon3 ont mis en ligne un exploit PoC sur GitHub et ils ont mis en ligne également une analyse technique complète. D'après eux, les attaquants n'auront pas besoin de beaucoup de temps pour développeur leurs propres exploits. C'est sûr qu'avec ces informations, cela va les aider...
En exploitant la faille de sécurité CVE-2022-22972, un attaquant peut compromettre une instance vRealize Automation 7.6 en outrepassant l'authentification. Concernant les deux autres produits, ils précisent : "Workspace ONE et vIDM ont des points d'accès d'authentification différents, mais le cœur de la vulnérabilité reste le même". En bref, un attaquant peut obtenir un accès administrateur sans avoir besoin de s'authentifier.
Toutes les entreprises qui utilisent un ou plusieurs de ces produits doivent installer les mises à jour dès que possible. L'agence américaine CISA a également émis une alerte à ce sujet : mettez à jour vos produits VMware ou déconnectez-les du réseau. Le message est clair. De son côté, VMware a mis en ligne des correctifs, car différentes versions sont affectées, mais aussi des instructions pour limiter les risques temporairement.
Ces dernières heures, VMware a fait l'actualité pour une tout autre raison : l'entreprise américaine vient d'être rachetée par Broadcom pour 61 milliards de dollars. Par ailleurs, ce sont les serveurs VMware ESXi qui sont ciblés par un nouveau ransomware baptisé Cheerscrypt par les chercheurs de Trend Micro.