23/11/2024

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La sécurité passive…késako ?

Si vous êtes comme moi et que vous préférez vous occupez vous même de vos machines, vous disposez alors d’une « infrastructure » qui doit vous permettre cet hébergement en toute sécurité. Je distingue alors deux niveaux de sécurité : – la sécurité « active » c’est à dire celle dont on parle tout le temps et qui comprend entre autres la sécurité de l’Internet et des réseaux en général, la sécurité de l’accès aux données ou aux applications, les outils de supervision etc… – la sécurité « passive », celle qu’on oublie de temps en temps et qui comprend principalement l’accès physique aux machines (l’accès à la salle « serveurs »), la fourniture en courant fort, la fourniture de climatisation, les sauvegardes… C’est à cet aspect « passif » auquel je souhaite m’intéresser dans cet article… J’ai appelé ce niveau « passif » parce que l’on sort du contexte purement « informatique » de la chose et c’est peut-être pour cela que ces sujets sont parfois délaissés, voire mis de côté à tort

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Empilez des choses plus « simples » et faites du DevOps !

Un système d’informations peut rapidement se transformer en une véritable usine à gaz tant les applications et fonctionnalités sont interconnectées ou deviennent trop complexes et imposantes… Dans ces conditions, la moindre évolution de telle ou telle application peut avoir un effet désastreux sur l’intégralité du système d’information, du coup on passe plus de temps à analyser les nouveaux besoins, plus de temps à les spécifier, plus de temps à les tester et la mise en production ressemble plus souvent à un chemin de croix qu’à un réel plaisir d’apporter de nouvelles fonctionnalités à vos utilisateurs. Résultats des courses : pour 10 jours de développement, vous en demandez 50, voire 100, car vous n’êtes plus en mesure d’analyser rapidement les conséquences des évolutions demandées. Ce « travers » est spécifique aux « grosses » organisations mais je suis sûr qu’il touche également les organisations de taille moyenne et il est donc temps de réagir ! La solution : « Diviser pour

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Et si l’informatique n’avait encore rien révolutionné ?

Le billet ci-dessous sort un peu du cadre de la DSI, néanmoins quand on s’interroge sur son métier, il est bon aussi de pouvoir chercher ailleurs ses sources d’inspirations… A chaque fois qu’un nouvel objet « numérique » ou une nouvelle technologie, voire un nouveau service, apparaît dans le paysage, on parle de « révolution » mais est-ce bien là le mot le plus approprié ? Que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou bien sur n’importe quel site d’informations, il ne se passe pas une journée sans que l’on parle de l’arrivée d’une nouvelle « révolution » numérique… Franchement, s’il y avait tant de « révolutions », le monde ne serait-il pas meilleur ? Pour n’en citer que quelques-unes – de ces « révolutions » – voilà à quoi je pense : Facebook = sorte d’évolution de « Paris Match » (né en 1949) qui permet à des gens, qui ne sont pas des

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DSI : A quel moment dire non ?

Que se passe-t-il quand un DSI dit « NON » suite à une demande d’une autre direction voire de la Direction Générale ? A l’heure où tout le monde se questionne sur le rôle de la DSI, sur son soi-disant « pouvoir » ou tout simplement sur son avenir, le DSI peut-il dire encore « NON » ? S’il y a bien un métier où le paysage s’est complètement bouleversé dans les quinze dernières années, c’est bien le métier du DSI non ? On ne peut pas en dire autant du DAF, du DRH, du Directeur de Production ou bien encore du Directeur Commercial, quoique ce dernier, s’il officie dans le domaine du « B to C » (en clair s’il vend ses produits et services aux particuliers) a vu également son domaine bouleversé par le boum du commerce électronique. Mais pourquoi s’acharner contre le DSI ? Sous prétexte que le fait de disposer et de maîtriser l’utilisation d’une tablette

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Alors, on supervise, avec Marcel ?

Ça y est ! Nous avons mis en place, après des mois d’effort un outil de supervision et maintenant on est alerté, par mail, à chaque fois qu’un serveur ne répond plus ! Waouh ! Qu’est ce que c’est top…!!! Eh bien non, la supervision ce n’est pas cela, en tous cas ce n’est plus que cela… Les « machines » qui nous entourent (serveurs, routeurs, SAN, switchs, firewalls, etc…) ont gagné en fiabilité et il faut avouer que les pannes matérielles sont rares…en tous cas plus rares que les erreurs humaines ! La complexité de nos systèmes d’informations fait que le erreurs humaines sont plus fréquentes, par manque de compétences, par manque de documentation technique, par manque d’organisation ou par manque de sérieux tout simplement. Dans beaucoup d’organisations, tout ou partie du système d’information est sous-traitée et rares sont ceux qui en connaissent tous les tenants et les aboutissants… Alors la supervision, la vraie, est faite pour cela désormais

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Et si vous arrêtiez de faire du support téléphonique ?

Être DSI dans une « grosse » PME (on dit « ETI » maintenant entre 250 et 5000 salariés : Entreprise de Taille Intermédiaire) n’est pas de tout repos…surtout quand cette entreprise possède une activité 24/7… Pendant 365 jours par an et 24 heures sur 24 vous devez assurer la bonne disponibilité d’un système d’information que ce soit pour les besoins de la production ( de biens ou de services ) ou ceux du « management » et des services dits « supports » ou « administratifs »…. Quand j’ai pris mes fonctions, un seul technicien recevait des dizaines d’appels au quotidien (de 8h à 20h…) et se démenait comme il le pouvait pour aider les utilisateurs, voire dépanner les postes de travail sur site quand cela était nécessaire… L’entreprise avait alors « appris » à le laisser tranquille la nuit et le week-end sauf en cas d’incident majeur. Mais c’était il y a plus de 10 ans maintenant et

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Et vous, comment informez vous vos utilisateurs ?

La DSI doit régulièrement informer ses utilisateurs, sur la santé globale du système d’information et sur les maintenances ou arrêts de production programmés… Comment faites-vous pour être sûr de toucher les bonnes personnes, les utilisateurs finaux ? Un mail à « [email protected] » ? Un article dans votre site interne ? Il y a beaucoup mieux à faire… Avec la solution que j’ai dégotée il y a quelques années déjà, imaginez que vous allez pouvoir faire défiler, au bas de l’écran (ou en haut…) de vos utilisateurs un bandeau d’informations à chaque fois que vous en avez besoin… Vous voyez ? Un peu à la mode BFM, Itélé ou CNN… Le tout sans gêner l’utilisateur dans l’organisation de ces fenêtres ou bien sans perturber celui qui passe un Powerpoint (has been) au 1er client de la boîte… Mais ce n’est vraiment là qu’une fonctionnalité de cet outil parmi tant d’autres…et qui permet réellement de s’intégrer, dans un petit système d’informations,

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Un an, un homme, un million…

Avant les années 2000, cette expression était utilisée par les DSI qui ne souhaitaient pas répondre à une demande de développement interne, développement qu’ils jugeaient inutiles, le DSI était roi…personne n’y comprenait rien de toutes façons… Entre 2000 et 2010 est venue l’époque où les DSI faisaient, sous la pression du comité de direction, mais au même prix …un an, un million, un homme…le DSI n’était plus roi mais il était plein aux as tout de même… Depuis 2010, quand le DSI donne son prix et ses délais, on lui répond : trop cher, trop long … on va trouver moins cher ailleurs…et le DSI commence à mourir… Et si c’était le DSI qui proposait en premier des améliorations du système, de nouvelles fonctionnalités pour les applications « métier », des outils collaboratifs pour mieux travailler ensemble, le tout à des coûts « raisonnables » serait-il autant sur la sellette ? Encore faudrait-il que le DSI connaisse le métier de

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Le « libre » dans l’entreprise (3/3) – Par quoi commencer ?

Parmi les solutions « libres » les plus rapidement opérationnelles et les plus faciles à mettre en œuvre on pourrait en citer trois : – les solutions de gestion de parc informatique, – les wikis, – les outils de gestion de projet… Note : Je mets volontairement de côté les outils liés à la sécurité, aux sauvegardes ainsi qu’à la supervision, car ils sont moins faciles à mettre en oeuvre sans aide extérieure et je les considère plus comme des socles du système d’information, socles souvent bien en place et ancrés dans les directions informatiques… Les trois types de solutions citées plus haut sont non seulement très rapides à mettre en place mais surtout, elles créent immédiatement de la « richesse » au sein de votre organisation. Les solutions de gestion de parc permettent non seulement d’inventorier la totalité de vos « matériels », de vos garanties associées, des licences logicielles, des contrats de maintenance et, pour la plus populaire

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Le « libre » dans l’entreprise (2/3) – « libre » ne veut pas dire gratuit !

Tout a un coût, et cela s’applique encore plus dans le monde de l’informatique où il ne s’agit pas de déployer une nouvelle application pour croire que le boulot est vite fait bien fait ! Quelque soit la solution à déployer, celle-ci a un coût certain quand on veut bien faire les choses comme : – la faire tester par un panel d’utilisateurs finaux, afin de s’assurer qu’elle correspond au moins à 80 % du besoin, – la documenter, sur le plan de l’installation et de l’intégration dans votre S.I, – diffuser un manuel utilisateur, même s’il est succinct, – mettre au chaud la documentation concernant sa maintenance actuelle et future et s’assurer que l’on a un minimum de compétences en interne pour le faire… etc… Rien que dans les 4 « tâches » listées ci-dessus, il y a déjà pas mal de travail à faire et beaucoup de questions à se poser, comme : – il me faut trouver

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Le « libre » dans l’entreprise (1/3) – Un incontournable…

Le « libre » ne s’arrête pas aux déploiements de solutions logicielles « open source » … L’entreprise a tout à apprendre du « libre » ! Le « libre » c’est avant tout une « culture » : – la culture du partage, – la culture de la communauté, – la culture de l’utilisateur final , – la culture du standard. Mais ce n’est pas tout car pour partager, pour créer une communauté et pour inclure les utilisateurs finaux dans un projet, il faut : – de la méthode, – des outils, – de l’écoute. Au fil des années, les communautés du « libre » ont appliqué des méthodes de travail on ne peut plus précises et réglementées, créer les outils qui leur manquaient pour gérer des projets avec des dizaines voire des centaines ou milliers de contributeurs distants. Le résultat : des solutions professionnelles qui n’ont rien à envier aux solutions développées par les majors de la profession

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Geek et DSI à la fois, c’est possible ?

Le titre de cette dépêche doit certainement en faire sourire plus d’un et plus particulièrement ceux qui n’étaient pas nés il y a 30 ans…et pourtant… Je fais partie de la génération qui a vu naître l’informatique personnelle, c’est à dire la génération qui a pu s’offrir et utiliser les premières « machines abordables », au début des années 80. À l’époque, pas d’Internet pour créer une communauté, on se déplaçait en voiture pour des rencontres avec les passionnés du moment…et ce, quelques fois par an ! Les revues et autres livres qui traitaient du sujet étaient rares à dénicher, surtout quand on habitait la campagne – ce qui était mon cas -, et l’on passait des heures à ressaisir des bout des codes pour en comprendre le fonctionnement et en extirper la substantifique moelle. On se déplaçait aussi pour copier des disques vinyles 33T sur des cassettes audio car à cette époque là aussi, les jeunes « bricolaient » pour accéder

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