29/03/2025

CLI

Commandes et Système

Changer la couleur du terminal

I. Présentation Dans ce tutoriel, nous allons voir comment changer les couleurs d’un terminal, en particulier celui de root qui, par défaut, est en noir et blanc. Dans ce précédent tutoriel, nous avons vu comment modifier l’apparence d’un terminal en y ajoutant, par exemple, la date et l’heure. II. Procédure Il nous faut déjà connaitre la façon de mettre en couleur les caractères d’un terminal. On va pour cela utiliser le table contenant les différentes valeurs des couleurs dans un terminal UNIX pour mettre en couleur notre shell. Nous allons ensuite modifier la valeur de la variable d’environnement « PS1 » qui contient la forme de notre terminal. On va donc, pour mettre notre terminal en rouge par exemple, définir la variable d’environnement « PS1 » comme suivant : PS1=’\[\033[01;31m\]\u@\h:\w\[\033[00m\]\$’ Les valeurs « \[\033[01;31m\] » et « \[\033[00m\] » servent respectivement à mettre la suite des caractères en rouge, puis en blanc. Ils ne délimitent pas une zone mais marque le début d’un changement de couleur. On met

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Commandes et Système

Afficher la date et l’heure dans le terminal

I. Présentation Par défaut, le « prompt » ou terminal affiche le nom de l’utilisateur avec lequel nous sommes connecté, le nom de la machine ainsi que le chemin où l’on se trouve. Comme suivant : On voit donc bien ici que le prompt est « <nom d’utilisateur>@<nom machine>:<chemin> ». Note : Quand l’utilisateur se situe dans son home, le chemin est remplacé par un tild (« ~ »). Dans ce tutoriel, nous allons voir comment changer l’apparence du prompt pour qu’il affiche l’heure, la date ou d’autres caractères. II. Procédure Il faut d’abord comprendre que la forme d’affichage du prompt est propre à chaque utilisateur et qu’elle est définie dans la variable d’environnement « PS1 » initialisée au démarrage d’une session. On peut vérifier la valeur de la variable d’environnement « PS1 » avec la commande suivante : echo $PS1  Nous aurons alors le résultat suivant : On peut donc comprendre que : « \u » = utilisateur « @ » : le sigle arobase « \h » = le nom de la machine « \w »

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Commandes et Système

LSOF : spécifier un utilisateur ou un processus

I. Présentation LSOF pour « List Open file » est une commande sous Linux présente ou installable sur la plupart des distributions basées sur Debian qui permet de lister les fichiers ouverts sur le système. Beaucoup d’options et d’utilisations peuvent être faites de cette commande qui peut être très utile pour les administrateurs systèmes (entre autre). Dans ce tutoriel, nous allons voir comment spécifier un utilisateur ou un processus (par son numéro d’identificaiton) à la commande LSOF. Cela en ayant pour but de restreindre les informations affichées. La commande LSOF retourne souvent de très nombreuses informations qui nous sont superflues. Dans une période de débugage par exemple, nous pourrons souhaiter n’avoir que les fichiers utilisés par un processus (programme) ou utilisateur spécifique. Nous allons dans un premier temps vérifier que la commande est bien installée sur le système : lsof -v Si la commande est bien installée, nous aurons plusieurs informations dont le numéro de version de la commande comme suivant :

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Commandes et Système

LSOF lister tous les processus utilisant un fichier

I. Présentation LSOF pour « List Open file » est une commande sous Linux présente ou installable sur la plupart des distributions basées sur Debian qui permet de lister les fichiers ouverts sur le système. Beaucoup d’options et d’utilisations peuvent être faites de cette commande qui peut être très utile pour les administrateurs systèmes (entre autre). Dans ce tutoriel, nous allons voir comment lister tous les processus qui ouvrent un fichier spécifique sur le système. Il est important de savoir que LSOF peut être utilisé de beaucoup de façons différentes et que seule une petite partie en est exposée ici. Nous allons dans un premier temps vérifier que la commande est bien installée sur le système. lsof -v Si la commande est bien installée, nous aurons plusieurs informations dont le numéro de version de la commande comme suivant : Si vous obtenez un « command not found », c’est qu’il faut installer la commande : apt-get update && apt-get install lsof Nous considérons dans

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Commandes et Système

Calculer l’empreinte MD5 d’un dossier sous Linux

I. Présentation Dans un précédent tutoriel, nous avions vu comment calculer l’empreinte MD5 d’un simple fichier sous Linux. Seulement quand nous voulons calculer l’empreinte d’un dossier entier, nous obtenons un message d’erreur nous indiquant que la cible est un dossier et que md5 ne peut donc pas calculer son empreinte : Il est néanmoins possible de calculer la somme md5 d’un dossier, ou plus précisément de tous les fichiers d’un même dossier. On va pour cela calculer la somme MD5 de tous les fichiers de ce dossier puis calculer la somme MD5 de ces sommes MD5. Le but ici est de déterminer si un des fichiers positionnés dans le dossier cible a subit une modification. On utilisera pour cela la commande suivante (par exemple pour le dossier « /etc ») : find /etc/ -type f -exec md5sum {} \; > /tmp.md5 && md5sum /tmp/md5 && rm /tmp/md5 Nous allons détailler un peu plus cette commande qui se découpe en trois parties séparées

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Commandes et Système

Avoir un shell en couleur sous Root

I. Présentation Par défaut sous Debian, les shells des utilisateurs ont une syntaxe colorée. L’utilisateur « root » n’ayant pas pour vocation d’être beaucoup utilisé, il n’est lui pas coloré et offre donc un shell en noir et blanc. Dans ce tutoriel, nous allons voir comment avoir un shell coloré en étant en root. II. Procédure La définition de la coloration du shell sous Linux se fait à l’initialisation du shell de l’utilisateur. Nous allons donc modifier le fichier « /root/.bashrc » pour que celui-ci permette un affichage coloré au démarrage du shell de l’utilisateur « root » : vim /root/.bashrc Puis on dé-commentera les lignes suivantes qui sont normalement déjà présentes, ajoutez les si ce n’est pas le cas : On pourra alors recharger notre shell avec la commande suivante : . ~/.bashrc Nous verrons alors que notre shell renvoi des couleurs quand nous faisons un « ls » par exemple :

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Batch

Changer le titre de la fenêtre DOS en cours

I. Présentation Le titre par défaut d’une fenêtre DOS n’est pas très original pour ne pas dire banal. En effet, elle est nommée « C:\Windows\system32\cmd.exe ». Nous allons qu’il est possible très simplement de changer le titre de la fenêtre DOS en cours, de quoi donner un nom plus sympa à votre fenêtre de scripts. II. Procédure Après avoir ouvert une Invite de commandes, saisissez la commande suivante : title Neoflow.fr Vous n’avez qu’à ajouter votre titre après la commande « title » et le tour est joué ! Regardez :

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Base de données

Créer, modifier ou supprimer un utilisateur avec la console SQL

I. Présentation Par défaut, on se connecte à une base de données avec l’utilisateur « Root » qui dispose de tous les privilèges, ce qui peut être un trou de sécurité important si vous vous faites pirater votre serveur. Fort heureusement, il est possible de créer plusieurs utilisateurs à partir de l’interface PhpMyAdmin, mais pas seulement. En effet, grâce à la console MySQL il est possible de gérer les utilisateurs c’est-à-dire d’en créer, de les modifier et de les supprimer, de manière simple et efficace. C’est ce que nous allons voir dans ce tutoriel. II. Informations sur le serveur et les utilisateurs Serveur : localhost Serveur web : WAMP Utilisateur : root Utilisateur à créer : neoflow, flo, test et admin III. Exécutez la console Avec une Invite de commandes, se positionner dans le répertoire contenant « mysql.exe » : cd « c:\wamp\bin\mysql\mysql5.1.36\bin »  Exécutez “mysql.exe” en utilisant des paramètres d’authentification SANS mot de passe : mysql.exe –u root  Exécutez “mysql.exe” en

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Commandes et Système

Voir les entrées/ sorties disque avec iotop sous Linux

I. Présentation Dans ce tutoriel, nous allons voir comment analyser les entrées et sorties disque sur un système Linux. La commande « iotop » (Input/ Output) non native à Linux nous permet en effet de vérifier les écritures (entrées) et lectures (sorties) sur notre disque. II. Installation de la commande Il nous faut déjà commencer par installer la commande qui n’est pas présente par défaut dans la plupart des cas : apt-get update apt-get install iotop III. Utilisation Ensuite nous pourrons simplement l’utiliser en saisissant « iotop » et voir ce que cela nous affiche : On voit donc la liste de nos processus avec plusieurs informations sur leur utilisation du disque. On voit également un total de l’utilisation tout en haut du tableau. Actuellement, aucun processus n’utilise le disque en lecture ou en écriture. On pourrais simuler une lecture du disque en exécutant la commande « tree » depuis la racine « / » qui va donc lister tous les répertoires du disques. On commence pour cela

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Commandes et Système

Afficher la version d’un paquet présent dans les dépôts

I. Présentation Dans ce tutoriel, nous allons voir comment il est possible d’afficher la version d’un paquet présent dans les dépôts (les dépôts sont les endroits depuis lesquels nous téléchargeons les paquets pour les installer avec la commande « apt-get » sous Debian par exemple). II. Procédure On utilise pour cela la commande « apt-cache » native aux distributions Debian. Par exemple pour le paquet « apache2 » : apt-cache policy apache2 Nous aurons alors cette sortie : On voit ici que le paquet « apache2 » présent dans les dépôts est la version 2.2.16 du paquet. On voit également quelles sont les lignes prioritaires dans le fichier « sources.list » qui contient la liste des dépôts à utiliser. On remarque également un ligne « Installé : (aucun) » qui indique que le paquet n’est pas présent sur le système. Si le paquet été installé, nous aurions alors sa version également comme suivant :  

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Commandes et Système

Vider l’espace d’échange (SWAP)

I. Présentation Certaines applications peuvent être très gourmandes en ressource mémoire, Linux se met alors à utiliser son espace d’échange (SWAP) mais il arrive que celle-ci ne se vide pas correctement et paraisse être toujours utilisée causant ainsi des problèmes de performances liées aux accès au disques dur. L’espace d’échange SWAP sous Linux peut être activé/ désactivé et c’est la plupart du temps comme cela que l’on peut vider l’espace SWAP sans avoir à redémarrer le système. Pour information, on peut vérifier facilement l’espace d’échange SWAP utilisé sur le système avec la commande suivante : swapon -s La colonne « Used » nous renseignera sur l’utilisation actuelle de la mémoire SWAP disponible. Si ce taux reste trop élevé trop longtemps, on peut observer des ralentissements sur l’accès au disque dur sur lequel la partition ou le fichier SWAP est présent. II. Vider la SWAP Pour redémarrer et remettre à zéro la SWAP, nous utilisons la commande suivante : swapoff -a && swapon

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Base de données

Les alias en SQL

I. Présentation Les alias en SQL permettent de renommer une colonne c’est-à-dire le nom d’un champ indiqué dans le SELECT ou le nom d’une table indiquée dans le FROM. L’intérêt est de rendre plus lisible certaines requêtes et également d’améliorer l’exploitation du résultat en PHP. II. Syntaxe de l’alias pour un champ SELECT champ1 AS nom_alias FROM table1 ; Vous pouvez trouver les alias inutiles lorsque la requête est simple mais lorsque la requête devient conséquente et qu’elle contient de nombreux champs et tables, les alias deviennent incontournables pour s’y retrouver facilement. III. Syntaxe de l’alias pour une table SELECT champ1 FROM table1 AS nom_alias ; Le principe est le même pour faire un alias sur un champ ou sur une table, il suffit d’ajouter « AS » à la suite du nom du champ ou du nom de la table que l’on souhaite renommer. IV. L’impact d’un alias sur un champ Lorsque vous effectué un alias sur le nom

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