France : plusieurs sites du gouvernement hors ligne à cause d’une nouvelle cyberattaque DDoS
Ce week-end, une attaque par déni de service distribué (DDoS) importante a été orchestrée par des cybercriminels russes ! Leurs cibles : 14 sites du gouvernement français ! Voici ce que l'on sait sur cette attaque.
Ce samedi 15 juin, une attaque par déni de service distribuée a mis hors ligne 14 sites du gouvernement français. Parmi les sites impactés par cette cyberattaque, il y a notamment celui de la Police Nationale, de Légifrance, de l'INSEE, du Service Public ou encore celui des Ministères de l'Écologie et de la Culture. Même si tout semble revenu à la normale désormais, plusieurs sites étaient toujours inaccessibles lundi 17 juin, environ 48 heures après le début de la cyberattaque.
Pour rappel, une attaque par déni de service distribué (DDoS) consiste à surcharger de requêtes le serveur pris pour cible afin de le rendre indisponible. Si l'indisponibilité dure plusieurs heures, c'est que flux de requêtes ne parvient pas à être mitigé ou que le système a été isolé par mesure de protection. Dans tous les cas, ceci résulte en une indisponibilité du serveur web pris pour cible, lorsque l'attaque vise un site web.
Cette cyberattaque aurait été orchestrée par le gang de pirates russes surnommé NoName057(16), actif depuis mars 2022. Il s'agit d'un groupe d'hacktivistes pro-russes qui visent à défendre les intérêts de la Russie à travers le monde. Leurs actions malveillantes comme celle-ci sont effectuées dans le cadre du projet DDoSia, dont l'objectif est d'opérer des attaques DDoS à l'encontre des pays contre l'invasion russe en Ukraine. Ce projet présent sur Telegram comptabilise plusieurs milliers d'utilisateurs, comme le rapporte SaxX sur X (Twitter).
Ces attaques ne sont pas nouvelles et cela risque de s'intensifier dans les prochaines semaines, notamment à l'approche des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ce n'est pas un secret. En mars 2024, la France avait été ciblée par une attaque DDoS de grande ampleur lors de laquelle les pirates avaient pris pour cible une trentaine de sous-domaines de ".gouv.fr".