16/11/2024

Relation entre IPv6 et DNS

Au sein d’un annuaire DNS, les noms de domaines sont associés à une adresse IPv6 grâce à l’enregistrement AAAA :

ipv6.mydmn.org.         IN      AAAA    2001:66c:2a8:22::c100:68b

Les noms d’hôtes, quant à eux, peuvent être associés à une ou plusieurs adresses IPv6 et/ou IPv4 (n’oublions pas qu’il faut rester compatible avec les protocoles existants, autant que faire se peut). La résolution inverse d’un nom d’hôte s’effectue grâce à l’indicateur PTR, dans le domaine ip6.arpa et en inversant les octets de la forme canonique. Soit, d’après l’exemple précédent :

b.8.6.0.0.1.c.0.0.0.0.0.0.0.0.2.2.8.a.2.c.6.6.1.0.0.2.ip6.arpa IN PTR         ipv6.mydmn.org.

ATTENTION : Les requêtes émises, peuvent être transmises à la fois par IPv6 et par IPv4 et la réponse du serveur DNS, ne doit en aucun cas dépendre du protocole utilisé par le client. Lorsque les adresses IPv4 et IPv6 existent et sont toutes deux utilisables pour contacter une machine distante, la RFC6724 permet de préciser la stratégie à employer concernant le choix de l’adresse sélectionnée.

RAPPEL : en règle générale, le choix privilégie les adresses de type IPv6, à moins que l’administrateur du système n’en décide autrement. Lorsqu’une adresse IPv6 doit être utilisée comme nom d’hôte, pour une url, elle doit obligatoirement être encadrée par des crochets : [] afin de ne pas provoquer une confusion avec les ‘:’ de séparation de l’Uri et du numéro de port de service de l’url.

Résumé du module IPv6

On a vu comment une adresse IPv6 était construite et qu’elles étaient les règles régissant la distribution de ces adresses. De même, on s’est intéressé à la constitution de blocs d’adresses permettant une répartition (effectuée par L’IANA) selon les Registres Internet  régionaux (les RIR) dispatchés vers les fournisseurs d’accès à Internet, qui eux-mêmes distribuent les réseaux disponibles à leurs clients.

Si les adresses IPv4 et IPv6 sont incompatibles entre elles, il reste que les protocoles TCP, UDP, BIND et ICMP sont adaptés à la nouvelle déclinaison de l’adressage IPv6. Cela signifie alors que l’on peut bien évidemment continuer d’utiliser les outils déjà existants mais en utilisant leur version propre à l’espace d’adressage IPv6.

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Philippe PIERRE
A exercé de nombreuses années en tant qu'administrateur de base de données et comme administrateur Système Unix/Linux. Il a enseigné les réseaux au CNAM (Paris). Aujourd'hui, employé en tant qu'ingénieur infrastructure, au sein d'un laboratoire pharmaceutique et administrant un cluster de calculs HPC, il connaît parfaitement les environnements GNU/Linux dans le cadre d'une entreprise et des systèmes de haute disponibilité. Il aime partager son expérience.
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