15/11/2024

Primitives de services

Comme on l’a dit précédemment, les services représentent l’implémentation des protocoles que l’on vient de voir. Or, le modèle TCP/IP a hérité de son prédécesseur le modèle OSI (à sept couches) son architecture.

Chaque couche est construite sur la précédente et chaque réseau ne peut utiliser que les couches qui lui sont nécessaires. Chaque couche possède ses propres structures de données indépendantes. Par contre, le rôle de chaque couche est d’offrir des services à la couche supérieure. Il y a alors deux aspects à prendre en compte dans cette architecture :

- Aspect vertical (couche N vers couche N+1 (ou inversement)) :

- Aspect horizontal : (client vers serveur ou réciproquement) :

 

IMPORTANT : Les structures de données d’une couche sont conçues de manière à garantir une parfaite compatibilité avec les structures utilisées par les autres couches et ce, pour assurer une transmission plus efficiente.

RAPPEL : une structure de données et une terminologie propre à chacune des couches ont été définies de manière à la décrire intégralement. Ainsi, les termes qu’utilisent les différentes couches TCP/IP pour faire référence à des données transmises sont-ils également différents (comme on l’a mentionné plus haut).

Selon la couche et le protocole (TCP ou UDP) utilisés, on adaptera les notions à traiter en se basant sur les termes fixés par le schéma ci-dessous :

Aussi, en matière d’échanges d’information, les couches intermédiaires communiquent entre elles grâce à des primitives de service écoutant sur des ports spécifiques réservés. Si les échanges réseau se font grâce aux protocoles, les interactions entre les couches se font, quant à elles, par le biais des services et de leurs primitives.

Si on cumule l’aspect horizontal avec l’aspect vertical, on devrait avoir la représentation suivante :

RÉSUMÉ DU MODULE

On a vu dans ce module, que le modèle utilisé aujourd’hui pour configurer le réseau d’accès à Internet était un modèle en quatre couches et que l’on utilisait principalement l’association de TCP/IP, sans pour autant se passer de modes plus rapides, mais moins sécurisés, que propose le protocole UDP.

Ce modèle fonctionne grâce aux protocoles implémentés sous forme de primitives de services qui permettent de s’adapter aux besoins des différentes couches à traverser. L’identification des matériels connectés s’effectue grâce à un système d’adressage, subdivisé en cinq classes. Parmi les adresses définies, certaines sont réservées et d’autres sont non routables sur Internet.

Les réseaux d’adresses ainsi classifiées peuvent, à leur tour être divisés en sous-réseaux. A une époque le découpage se faisait manuellement en calculant les masques de sous-réseaux. Mais, depuis peu, il existe une autre méthode adossée à la notation et aux blocs CIDR.

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Philippe PIERRE
A exercé de nombreuses années en tant qu'administrateur de base de données et comme administrateur Système Unix/Linux. Il a enseigné les réseaux au CNAM (Paris). Aujourd'hui, employé en tant qu'ingénieur infrastructure, au sein d'un laboratoire pharmaceutique et administrant un cluster de calculs HPC, il connaît parfaitement les environnements GNU/Linux dans le cadre d'une entreprise et des systèmes de haute disponibilité. Il aime partager son expérience.
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