Utiliser l’autocomplétion
Sommaire
I. Présentation
Dans ce chapitre, nous allons évoquer le principe de l'autocomplétion dont nous pouvons bénéficier avec PowerShell par l'intermédiaire d'IntelliSense, ce dernier étant un ensemble de fonctionnalités destinées à faciliter l'écriture de code. Nous pouvons en bénéficier dans les deux éditeurs de code de Microsoft : Visual Studio Code et Windows PowerShell ISE.
II. Qu'est-ce que l'autocomplétion ?
Si vous n'êtes pas familier avec le terme d'autocomplétion, sachez que c'est une fonctionnalité qui permet à l'ordinateur de prédire ce que vous allez taper ensuite, en se basant sur ce que vous avez déjà tapé. Il y a deux énormes avantages à l'utilisation de l'autocomplétion : vous pouvez gagner énormément de temps et réduire les erreurs de saisie.
Même si dans ce chapitre nous évoquons l'autocomplétion dans le contexte de PowerShell, il faut savoir que c'est une fonctionnalité très répandue dont nous pouvons bénéficier avec d'autres langages et d'autres applications. Par exemple, lors de la rédaction d'un e-mail dans Gmail, il y a de l'autocomplétion. Depuis peu, nous pouvons aussi bénéficier de l'autocomplétion lors de la rédaction d'un message WhatsApp.
III. L'autocomplétion avec PowerShell
Le fait d'utiliser l'autocomplétion avec PowerShell va vous permettre d'être plus efficace lors de la saisie des noms de cmdlets, des noms de paramètres, ou encore lorsque vous allez appeler une variable.
Par exemple, supposons que vous vouliez taper le nom de cmdlet "Get-Process". Au lieu de l'intégralité du nom de la commande, vous pouvez simplement taper "Get-Pro" puis appuyer sur la touche de tabulation. PowerShell complétera automatiquement le reste de la commande pour vous, afin d'indiquer "Get-Process". Ceci évite les erreurs de frappe, car PowerShell va compléter avec un nom de commande valide, alors que si vous écrivez le nom vous-même, vous pouvez rapidement faire une erreur : "Get-Proecss", par exemple.
Dans Visual Studio Code, l'autocomplétion affiche même les résultats disponibles au fur et à mesure que l'on rédige une commande, un nom de variable, etc.
Je vous encourage à prendre le réflexe d'utiliser l'autocomplétion, qui par ailleurs est particulièrement utile si vous ne vous souvenez pas exactement de la syntaxe d'une commande. En effet, le nom de certains cmdlets est très long et pas toujours facile à retenir.
L'autocomplétion de PowerShell ne se limite pas aux noms de commandes, aux variables, etc... Puisqu'elle fonctionne également avec les noms de fichiers et de répertoires ! Cette aide précieuse vous permettra d'éviter les erreurs de syntaxe courantes.
IV. Conclusion
Pour conclure, nous pouvons affirmer que l'autocomplétion vous permettra de gagner du temps et d'augmenter votre efficacité, ce qui au final, va rendre l'utilisation de PowerShell beaucoup plus agréable et l'écriture de code "moins lourde". Alors n'hésitez pas à l'utiliser le plus possible !