Arrêtez tout ! L’écran bleu de la mort arrive sur Linux !
Depuis très longtemps, les fameux écrans de la mort sont associés au système d'exploitation Windows et sont synonymes d'un plantage pur et simple du système. Désormais, Linux aussi va avoir le droit aux écrans bleus de la mort : dites merci à systemd.
Toutes les personnes qui utilisent Windows ont rencontré au moins une fois dans leur vie l'écran bleu de la mort (ou Blue screen of death, BSOD, en anglais) ! Quand le système d'exploitation rencontre une erreur fatale, le BSOD est susceptible de s'afficher et de vous indiquer un message d'erreur plus ou moins utile, plus ou moins exhaustif.
Sachez que Linux va également être capable de générer des écrans bleus de la mort grâce à systemd version 255. Pour rappel, systemd est le gestionnaire de services utilisés par une grande majorité de distributions Linux (Debian, Fedora, Ubuntu, etc.).
En effet, comme le montre ce commit sur le GitHub officiel de systemd, il y a bien un nouveau composant BSOD en cours d'expérimentation : systemd-bsod. L'objectif sera d'indiquer un message d'erreur à l'écran afin de donner un minimum d'information sur l'erreur rencontrée. En complément, et comme sur les dernières versions de Windows, il affichera un QR code qui permettra à l'utilisateur d'en savoir plus simplement en le scannant avec son téléphone.
Linux a la réputation de fournir des logs et messages d'erreurs généralement explicites : les utilisateurs s'attendront à ce que l'écran bleu de la mort soit dans cette lignée. Dans tous les cas, en principe, l'écran bleu de la mort est là pour orienter les recherches de l'utilisateur et faciliter le dépannage.
Pour en savoir plus sur tous les changements apportés au sein de systemd v255, consultez le changelog officiel disponible sur cette page. Cette version de systemd devrait faire son apparition dans de nombreuses distributions au cours du premier semestre 2024.
Qu'en pensez-vous ?
Faut déjà avoir des plantages dans le genre de Windows sous Linux.
Si on prend des distributions comme Debian, connues pour leur stabilité, une fois le système installé, il n’y a pas ce type de plantage. Les mises à jour ne sont pas comme sous Windows balancées à la va vite et on verra s’il y a des bogues.