14/12/2024

DSI Experience

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De Compuserve à SFR… via Heartbleed… il n’y a qu’un pas !

Si mes souvenirs sont bons, c’est en 1995 que j’ai eu ma première connexion Internet et mon premier téléphone portable d’ailleurs. En 1995 il y avait déjà trois fournisseurs d’accès à Internet : FranceNet, WorldNet et Compuserve. Je pense qu’il n’y avait qu’un seul véritable FAI « Grand Public » : Compuserve… C’était au XXème siècle, le siècle dernier donc à l’heure où le minitel faisait encore « rage »…et où la Fiat Punto avait été élue « voiture de l’année »… A l’époque, on pouvait déjà disposer d’une adresse mail mais on ne la choisissait pas, la mienne devait être [email protected] ou quelque chose du genre… Oui nous étions déjà des numéros à l’heure où le terme d’internet des objets ne voulait strictement rien dire. Le Web se limitait alors à des sites quasi exclusivement en langue anglaise, des sites nord-américains majoritairement mais par la suite la presse française n’a pas tardé à venir sur le web… Depuis, je

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La sécurité passive…késako ?

Si vous êtes comme moi et que vous préférez vous occupez vous même de vos machines, vous disposez alors d’une « infrastructure » qui doit vous permettre cet hébergement en toute sécurité. Je distingue alors deux niveaux de sécurité : – la sécurité « active » c’est à dire celle dont on parle tout le temps et qui comprend entre autres la sécurité de l’Internet et des réseaux en général, la sécurité de l’accès aux données ou aux applications, les outils de supervision etc… – la sécurité « passive », celle qu’on oublie de temps en temps et qui comprend principalement l’accès physique aux machines (l’accès à la salle « serveurs »), la fourniture en courant fort, la fourniture de climatisation, les sauvegardes… C’est à cet aspect « passif » auquel je souhaite m’intéresser dans cet article… J’ai appelé ce niveau « passif » parce que l’on sort du contexte purement « informatique » de la chose et c’est peut-être pour cela que ces sujets sont parfois délaissés, voire mis de côté à tort

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Je filtre, tu interdis, il bloque, nous fliquons, vous contrôlez, ils râlent…

Alors là, on est en plein dedans, la Direction Informatique n’en fait qu’à sa tête, elle nous interdit tout un tas de choses au nom de la sacro-sainte sécurité du Système d’Information… Ce à quoi rétorque le DSI : Alors oui…mais non…pas du tout…je ne fais qu’appliquer les règles de l’art en matière de sécurité et selon les directives de la Direction Générale ! Et vous, vous faites quoi dans vos entreprises ? Pour ma part, oui il y a un nombre certain de restrictions que ce soit dans l’usage des matériels, des logiciels, de la messagerie, de l’accès à l’internet et de la gestion des mots de passe. La grande majorité des utilisateurs ne peuvent pas utiliser les ports USB d’une machine, ces derniers sont verrouillés, voire déconnectés dans certains cas pour ne pas qu’ils servent de bornes de rechargement de portables… Malheureusement, le portable fait aussi des << dégâts >> au sein de la production et il n’est

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Au fait, le DSI, il est responsable de quoi ?

Dans une grande entreprise, le DSI ne s’appelle plus le DSI mais souvent << CIO >> (Chief Information Officer)…euh même dans une entreprise française ? Ben oui…pourquoi ? Ah ben si, je sais ! Ben tout simplement parce qu’il s’occupe de beaucoup de choses mais plus trop d’informatique… Ah bon, pourquoi ? Eh bien parce qu’il a tout sous-traité à de grandes institutions et qu’il ne lui reste plus que des contrats à gérer et des SLA…des quoi ? Des S.L.A (Service Level Agreement) prononcez << Esse Elle Ait >> sinon, vous ne serez jamais CIO (Si Aïe Oh)…donc les SLA ce sont les << indicateurs >> qui vont permettre de vérifier que la qualité de service rendue par tous ces sous-traitants est bien au rendez-vous… Et si la qualité n’y est pas ? Alors on fait une réunion… et si après cette réunion cela ne marche toujours pas ? Alors il y a des pénalités … Et après…euh on

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Quand l’innovation est destructive, que fait-on des caissières ?

J’ai l’impression que plus on innove et plus on va dans le mur… La courbe du nombre d’innovations dans le domaine des technologies de l’information est inversement proportionnelle au nombre de chômeurs… En clair, plus on innove dans ces domaines et plus la santé financière de notre pays, de nos pays, décroit ! Certes, grâce au « big data » on sait dorénavant très bien compter les chômeurs, on sait d’où ils viennent, où ils habitent, on compte très bien la dette également… Mais à quoi cela peut bien servir puisque la pauvreté n’arrête pas d’augmenter ! Avec les indemnités « chômage », voire le RSA, on peut se payer une box triple-play à 19,99EUR (voire à 19,98EUR…), un abonnement de mobile à 2EUR, un PC ou une tablette à 300EUR et manger des chips toute la journée en alimentant son compte Facebook : c’est cela le progrès ? Mais quel rapport avec le métier de D.S.I me direz-vous ?

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Empilez des choses plus « simples » et faites du DevOps !

Un système d’informations peut rapidement se transformer en une véritable usine à gaz tant les applications et fonctionnalités sont interconnectées ou deviennent trop complexes et imposantes… Dans ces conditions, la moindre évolution de telle ou telle application peut avoir un effet désastreux sur l’intégralité du système d’information, du coup on passe plus de temps à analyser les nouveaux besoins, plus de temps à les spécifier, plus de temps à les tester et la mise en production ressemble plus souvent à un chemin de croix qu’à un réel plaisir d’apporter de nouvelles fonctionnalités à vos utilisateurs. Résultats des courses : pour 10 jours de développement, vous en demandez 50, voire 100, car vous n’êtes plus en mesure d’analyser rapidement les conséquences des évolutions demandées. Ce « travers » est spécifique aux « grosses » organisations mais je suis sûr qu’il touche également les organisations de taille moyenne et il est donc temps de réagir ! La solution : « Diviser pour

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Et si l’informatique n’avait encore rien révolutionné ?

Le billet ci-dessous sort un peu du cadre de la DSI, néanmoins quand on s’interroge sur son métier, il est bon aussi de pouvoir chercher ailleurs ses sources d’inspirations… A chaque fois qu’un nouvel objet « numérique » ou une nouvelle technologie, voire un nouveau service, apparaît dans le paysage, on parle de « révolution » mais est-ce bien là le mot le plus approprié ? Que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou bien sur n’importe quel site d’informations, il ne se passe pas une journée sans que l’on parle de l’arrivée d’une nouvelle « révolution » numérique… Franchement, s’il y avait tant de « révolutions », le monde ne serait-il pas meilleur ? Pour n’en citer que quelques-unes – de ces « révolutions » – voilà à quoi je pense : Facebook = sorte d’évolution de « Paris Match » (né en 1949) qui permet à des gens, qui ne sont pas des

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DSI : A quel moment dire non ?

Que se passe-t-il quand un DSI dit « NON » suite à une demande d’une autre direction voire de la Direction Générale ? A l’heure où tout le monde se questionne sur le rôle de la DSI, sur son soi-disant « pouvoir » ou tout simplement sur son avenir, le DSI peut-il dire encore « NON » ? S’il y a bien un métier où le paysage s’est complètement bouleversé dans les quinze dernières années, c’est bien le métier du DSI non ? On ne peut pas en dire autant du DAF, du DRH, du Directeur de Production ou bien encore du Directeur Commercial, quoique ce dernier, s’il officie dans le domaine du « B to C » (en clair s’il vend ses produits et services aux particuliers) a vu également son domaine bouleversé par le boum du commerce électronique. Mais pourquoi s’acharner contre le DSI ? Sous prétexte que le fait de disposer et de maîtriser l’utilisation d’une tablette

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Alors, on supervise, avec Marcel ?

Ça y est ! Nous avons mis en place, après des mois d’effort un outil de supervision et maintenant on est alerté, par mail, à chaque fois qu’un serveur ne répond plus ! Waouh ! Qu’est ce que c’est top…!!! Eh bien non, la supervision ce n’est pas cela, en tous cas ce n’est plus que cela… Les « machines » qui nous entourent (serveurs, routeurs, SAN, switchs, firewalls, etc…) ont gagné en fiabilité et il faut avouer que les pannes matérielles sont rares…en tous cas plus rares que les erreurs humaines ! La complexité de nos systèmes d’informations fait que le erreurs humaines sont plus fréquentes, par manque de compétences, par manque de documentation technique, par manque d’organisation ou par manque de sérieux tout simplement. Dans beaucoup d’organisations, tout ou partie du système d’information est sous-traitée et rares sont ceux qui en connaissent tous les tenants et les aboutissants… Alors la supervision, la vraie, est faite pour cela désormais

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L’abandon de Windows XP, c’est fait chez vous ?

A fin 2013, il reste encore à peu près 30 % des machines, du parc mondial sous Windows, qui tournent sous XP…d’après différentes études glanées par-ci par-là…(exemple : Source NetMarketShare – via ZDNet.fr/chiffres-cles publiée début janvier 2014). Pour ma part, c’est 70 % de mon parc de postes de travail qui est encore en XP, 15 % en Seven et 15 % sous Linux… Erreur ? Inconscience ? Oubli ? Choix affirmé ? Difficulté à trouver LA solution ? Pas de budget ? En fait c’est un peu de tout cela à la fois…et franchement ça me « gonfle » de devoir gérer cela au lieu de faire évoluer les applications et outils métier de mon entreprise… Non mais, XP c’est pas si mal que cela non ? Alors, le lundi, je me dis : « Quitte à changer, suis-je obligé de rester sous Windows ?». Le mardi, je me dis : « Et si je passais tout en VDI,

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Et si vous arrêtiez de faire du support téléphonique ?

Être DSI dans une « grosse » PME (on dit « ETI » maintenant entre 250 et 5000 salariés : Entreprise de Taille Intermédiaire) n’est pas de tout repos…surtout quand cette entreprise possède une activité 24/7… Pendant 365 jours par an et 24 heures sur 24 vous devez assurer la bonne disponibilité d’un système d’information que ce soit pour les besoins de la production ( de biens ou de services ) ou ceux du « management » et des services dits « supports » ou « administratifs »…. Quand j’ai pris mes fonctions, un seul technicien recevait des dizaines d’appels au quotidien (de 8h à 20h…) et se démenait comme il le pouvait pour aider les utilisateurs, voire dépanner les postes de travail sur site quand cela était nécessaire… L’entreprise avait alors « appris » à le laisser tranquille la nuit et le week-end sauf en cas d’incident majeur. Mais c’était il y a plus de 10 ans maintenant et

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Et vous, comment informez vous vos utilisateurs ?

La DSI doit régulièrement informer ses utilisateurs, sur la santé globale du système d’information et sur les maintenances ou arrêts de production programmés… Comment faites-vous pour être sûr de toucher les bonnes personnes, les utilisateurs finaux ? Un mail à « [email protected] » ? Un article dans votre site interne ? Il y a beaucoup mieux à faire… Avec la solution que j’ai dégotée il y a quelques années déjà, imaginez que vous allez pouvoir faire défiler, au bas de l’écran (ou en haut…) de vos utilisateurs un bandeau d’informations à chaque fois que vous en avez besoin… Vous voyez ? Un peu à la mode BFM, Itélé ou CNN… Le tout sans gêner l’utilisateur dans l’organisation de ces fenêtres ou bien sans perturber celui qui passe un Powerpoint (has been) au 1er client de la boîte… Mais ce n’est vraiment là qu’une fonctionnalité de cet outil parmi tant d’autres…et qui permet réellement de s’intégrer, dans un petit système d’informations,

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Un an, un homme, un million…

Avant les années 2000, cette expression était utilisée par les DSI qui ne souhaitaient pas répondre à une demande de développement interne, développement qu’ils jugeaient inutiles, le DSI était roi…personne n’y comprenait rien de toutes façons… Entre 2000 et 2010 est venue l’époque où les DSI faisaient, sous la pression du comité de direction, mais au même prix …un an, un million, un homme…le DSI n’était plus roi mais il était plein aux as tout de même… Depuis 2010, quand le DSI donne son prix et ses délais, on lui répond : trop cher, trop long … on va trouver moins cher ailleurs…et le DSI commence à mourir… Et si c’était le DSI qui proposait en premier des améliorations du système, de nouvelles fonctionnalités pour les applications « métier », des outils collaboratifs pour mieux travailler ensemble, le tout à des coûts « raisonnables » serait-il autant sur la sellette ? Encore faudrait-il que le DSI connaisse le métier de

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Le « libre » dans l’entreprise (3/3) – Par quoi commencer ?

Parmi les solutions « libres » les plus rapidement opérationnelles et les plus faciles à mettre en œuvre on pourrait en citer trois : – les solutions de gestion de parc informatique, – les wikis, – les outils de gestion de projet… Note : Je mets volontairement de côté les outils liés à la sécurité, aux sauvegardes ainsi qu’à la supervision, car ils sont moins faciles à mettre en oeuvre sans aide extérieure et je les considère plus comme des socles du système d’information, socles souvent bien en place et ancrés dans les directions informatiques… Les trois types de solutions citées plus haut sont non seulement très rapides à mettre en place mais surtout, elles créent immédiatement de la « richesse » au sein de votre organisation. Les solutions de gestion de parc permettent non seulement d’inventorier la totalité de vos « matériels », de vos garanties associées, des licences logicielles, des contrats de maintenance et, pour la plus populaire

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Le « libre » dans l’entreprise (2/3) – « libre » ne veut pas dire gratuit !

Tout a un coût, et cela s’applique encore plus dans le monde de l’informatique où il ne s’agit pas de déployer une nouvelle application pour croire que le boulot est vite fait bien fait ! Quelque soit la solution à déployer, celle-ci a un coût certain quand on veut bien faire les choses comme : – la faire tester par un panel d’utilisateurs finaux, afin de s’assurer qu’elle correspond au moins à 80 % du besoin, – la documenter, sur le plan de l’installation et de l’intégration dans votre S.I, – diffuser un manuel utilisateur, même s’il est succinct, – mettre au chaud la documentation concernant sa maintenance actuelle et future et s’assurer que l’on a un minimum de compétences en interne pour le faire… etc… Rien que dans les 4 « tâches » listées ci-dessus, il y a déjà pas mal de travail à faire et beaucoup de questions à se poser, comme : – il me faut trouver

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